La culture de la betterave sucrière pollue le sol et l’eau. Presqu’aucune grande culture ne traite aussi souvent avec des pesticides que celle des betteraves sucrières De plus, les cultures betteraves sucrières, avec celles de pommes de terre et de légumes, sont parmi les plus vulnérables à l’érosion en raison de leur faible couverture du sol. Enfin, les betteraves sont récoltées à la fin de l’automne avec des machines très lourdes (arracheuses à betteraves), ce qui cause régulièrement à de forts compactages du sol.
La production suisse de sucre peut certainement être justifiée pour des raisons de sécurité de l’approvisionnement. Mais la Confédération soutient des surfaces cultivées et des quantités de production qui vont bien au-delà de cet objectif, et qui entraîne des coûts inutiles et élevés - pour le contribuable, la filière industrielle su sucre et l’environnement.
>> Vers l’article de Felix Schläpfer dans "Oekoskop" (en allemand)