Le soutien financier aux exploitations agricoles situées sur des terrains en pente reste bien plus faible que les paiements versés aux fermes dans des sites plus favorables, alors même que la situation de leur revenu est bien plus mauvaise. Avec la réforme de l'agriculture de 2014, ce déséquilibre s'est un peu réduit, avec l'engagement déterminant de Vision Landwirtschaft, puisque les prestations d'intérêt général de l'agriculture de montagne sont depuis un peu mieux rémunérées. L'abandon de l'exploitation dans les zones aux conditions difficiles a ainsi un peu reculé. Cependant, d'autres corrections sont encore nécessaires.
Avec presque un mètre carré par seconde, l'abandon de l'utilisation de terrains en conditions difficiles dans les régions de montagne est presque aussi important que la perte de terres cultivables due à la construction dans les zones favorables. Cette tendance a ralenti depuis la réforme de 2014. Cependant, surtout dans les régions avec une topographie compliquée, de nombreuses surfaces sont aujourd'hui encore à peine exploitables et le revenu des exploitations de montagne est extrêmement faible.
D'autre part, les paiements directs pour les terres les plus plates des régions de montagne ont dépassé un seuil malsain par suite d'incitations inopportunes. Il faut un rééquilibrage d'urgence: moins de paiements dans les zones favorables des régions de plaine et de montagne et des paiements plus élevés pour les terrains en pente et des formes durables d'exploitation. Des propositions sont sur la table depuis longtemps. Elles doivent enfin être mises en oeuvre de manière conséquente avec les prochaines étapes de la réforme de la politique agricole dès 2021.