Fiches info
Vous pouvez télécharger les Fiches info ici, ou les commander auprès de nous sous forme imprimée.
Un bon tiers du territoire suisse est utilisé à des fins agricoles. Sans les exploitations d’estivage (alpages), cela représente près d’un quart de la surface nationale, à savoir 1 million d’hectares. La manière dont ces terres sont exploitées a de lourdes conséquences sur l’environnement – l’air, les eaux de surface, les eaux souterraines, le paysage et la biodiversité – bien au-delà des surfaces agricoles également.
C’est ainsi l’agriculture qui détermine l’environnement pour nous toutes et tous. Au magasin, nous avons certes le choix entre les produits bio ou conventionnels, mais l’environnement influencé par l’agriculture nous concerne tous. Personne ne peut y échapper et il est très important pour notre santé et notre bien-être.
Comme l'a souligné Vision Agriculture dans une étude réalisée il y a six mois, l'agriculture et la nutrition suisses sont loin d'être "fidèles aux coûts". Compte tenu de la législation environnementale et des objectifs climatiques, cela devient de plus en plus un problème. Dans un nouveau document, Vision Landwirtschaft montre donc à quoi pourrait ressembler la voie vers un secteur agricole et alimentaire durable au regard des objectifs climatiques officiels et des autres objectifs du gouvernement fédéral. La restructuration des subventions dans le sens du principe du pollueur-payeur et de la vérité des coûts joue un rôle de premier plan.
>> Document de réflexion "Réalité des coûts dans l'agriculture et l'alimentation"
A l’instar des statistiques «coûts et financement des transports » publiées par la Confédération, Vision Agriculture a, dans une nouvelle publication, répertorié pour la première fois l'ensemble des coûts de l'agriculture suisse et les a répartis entre les unités de coûts "consommateurs", "contribuables" et "collectivité" selon des critères transparents. Les résultats sont détonants et déterminants pour les prochaines décisions en matière de politique agricole
Comparaison entre haut rendement et pâture intégrale assortie d'une faible utilisation d'aliments concentrés
Au cours des dernières années, plusieurs études ont montré qu'une réduction des coûts de production pouvait sensiblement améliorer les revenus des exploitations laitières suisses. A cet égard, la réduction de l'utilisation d'aliments concentrés et le recours à des systèmes de pacage en lieu et place d'une stabulation à grands frais offrent des possibilités notables de diminution des coûts.
La majorité des exploitations laitières suisses misent aujourd'hui sur une stratégie de haut rendement, avec stabulation et emploi d'aliments concentrés. Le présent document examine les possibilités d'amélioration des revenus et les principales incidences écologiques résultant de l'adoption de systèmes de pâture assortis d'une diminution substantielle de l'emploi d'aliments concentrés. Les calculs se fondent sur des études ayant établi une comparaison empirique de diverses stratégies de production laitière.
Quelle est la valeur ajoutée de l'agriculture suisse ? Elle est indiquée dans les comptes économiques suisses de la Confédération : 2,2 milliards de francs. Mais ce chiffre est trompeur et camoufle la situation économique réelle de l'agriculture car ni la protection à la frontière, ni les prestations d'intérêt général fournies par l'agriculture ne sont prises en compte. Les comptes économiques de l'agriculture conventionnels portent un titre trompeur.
La Fiche Info Nr. 6 de Vision Agriculture montre ce à quoi devrait ressembler un calcul proche de la réalité qui se base sur les chiffres de la Confédération et de l'OCDE. La différence avec les chiffres officiels se monte à plus de 3 milliards de francs. Par ailleurs, il est proposé, et calculé, une série d'autres indicateurs économiques pour l'agriculture multifonctionnelle suisse, comme la part des paiements directs qui rétribuent des prestations, ou le soutien l'agriculture dans l'ensemble (à l'exclusion des paiements pour des prestations) ainsi que la hauteur des coûts environnementaux de l'agriculture.
Produire le plus possible, c'est devenu le but principal des organisations paysannes. La Confédération encourage aussi une production alimentaire toujours croissante en Suisse à travers la protection aux frontières, des subventions forfaitaires et des primes de cultures. Et cela au nom de la sécurité de l'approvisionnement. Pourtant une forte production en temps normal ne garantit pas un approvisionnement en cas de crise, et peut même le menacer. C'est le cas quand la production dépend toujours plus d'importations - par exemple fourrages, énergie, machines, engrais, pesticides - ou quand elle endommage la fertilité des sols. En outre, les prix aux producteurs souffrent d'une production trop forte.
Combien faut-il produire pour assurer une sécurité à l'approvisionnement, qui de plus soit acceptable? Vision Agriculture se penche sur cette question dans une nouvelle étude. Les résultats montrent que la sécurité à l'approvisionnement peut aussi être garantie avec 10 à 20 pourcent de production de moins qu'aujourd'hui. Pour autant que les réserves de terres nécessaires soient disponibles.
Est-ce que la politique agricole 2014-17 pose de meilleurs jalons qu'autrefois pour que l'agriculture se rapproche des objectifs de la Constitution et développe une production plus durable? Sur mandat, Vision Landwirtschaft a étudié en détail le cas de treize exploitations agricoles se trouvant dans différentes situations.
Aujourd'hui il existe déjà des paiements directs qui doivent compenser les conditions particulièrement difficiles dans les régions de montagne. Une petite partie d'entre eux sont liés à la déclivité ("Contributions pour terrains en pente"), et plus des trois quarts soit 354 millions de francs par année, sont versés en fonction du nombre d'animaux gardés et de la situation de la zone: plus une exploitation est en altitude et plus elle possède de bétail, plus elle reçoit de contributions pour les conditions difficiles ("Contributions GACD").
Propositions de perfectionnement du système des paiements directs de l'agriculture suisse – comparaison fondée sur des simulations
La proposition de réforme de la politique agricole 2014–2017, soumise par le Conseil fédéral, contient des améliorations essentielles par rapport au système actuel des paiements directs. Il ressort d'une comparaison détaillée avec la pro- position de Vision Landwirtschaft qu'elle est toutefois loin d'exploiter le poten- tiel d'optimisation en faveur de l'agriculture et de l'environnement.
Vision Landwirtschaft a publié une fiche info qui résume le contenu du Livre blanc sur l'agriculture suisse.
Sur une dizaine de pages, la dernière fiche info de Vision Landwirtschaft condense l'essentiel des données, graphiques, résultats de modélisation et recommandations contenus dans le Livre blanc de l'agriculture suisse.
En publiant cette fiche info, nous souhaitons présenter sous une forme concise l'essentiel du Livre blanc aux décideurs politiques, à l'administration, aux ONG, au monde de l'économie et, d'une manière générale, aux citoyens intéressés par l'agriculture et aux membres de notre association. Nous renvoyons au livre lui-même pour tout approfondissement des informations.
La version imprimée (en allemand ou en français) peut être demandé au secrétariat de Vision Landwirtschaft moyennant 1 franc de participation aux frais par exemplaire et 3 francs de port.